Passer du service minimum à un modèle de référence

Voilà un domaine qui mérite toute notre attention.
Des centaines de repas sont servis chaque jour à nos enfants. Si un enfant a d'ailleurs le malheur de venir à la cantine sans être inscrit, il bouffe du cassoulet en boîte! C'est le lot d'un contrat signé avec une grande chaîne.
Je ne connais pas les dispositions du contrat avec le prestataire, mais je lis les menus, je mets mes enfants à la cantine, et les questionne le soir sur ce qu'ils ont pu manger... y compris à la garderie en guise de gouter. Mam mère est également ATSEM à Gohypré et évoque auprès de moi les gaspillages énormes.
Plusieurs modèles existent... entre les maternelles qui mangent in situ, les élémentaires de Gohypré qui mangent sur place... les élémentaires de Bouxières qui mangent au collège. Plusieurs modèles et plusieurs niveaux de services, qui amènent déjà à un constat: en fonction de là où tu es scolarisé, tu peux manger d'une manière extrêmement différente. Pas forcément grave.
Mais il s'avère qu'au collège, les enfants peuvent être amenés à manger comme des collégiens, et j'ai à mener un échange régulier avec ma fille pour qu'elle ne mange pas trop! sans compter les barres du self trop hautes pour des CP qui peinent à poser leur plateau etc.
Les repas de la maternelle sont très sommaires, et je ne vois que rarement le label bio, affiché en légende, être référencé dans les plats proposés. Je vous passe les punitions à répétition: avant de servir, les enfants sont régulièrement priés de mettre la tête entre les bras posés sur table !

une anecdote: j'ai demandé qu'à la place des tartines aux nutella au gouter proposé en garderie, on puisse proposer des fruits. "Trop compliqué"!

Dès lors, et compte tenu que l'on parle de la santé, de l'éveil au goût de nos enfants, je suis plutôt adepte d'un projet de restauration de qualité, qui réponde au moins aux objectifs nationaux en termes de bio, de circuit court, … avec un service adapté, des formations aux personnels si besoin. Avec un projet ambitieux au niveau communal pour être compétitifs sur les quantités… Et pourquoi pas sortir des repas en plus pour nos seniors...

Pour les enfants en demi pension, de meilleurs plats doivent s'organiser dans un temps de pause complétement revu, afin d'éviter que les ATSEM, aujourd'hui utilisés en couteaux suisses non reconnus, aient à punir encore les enfants parce qu'ils ont besoin de bouger.

Il y a en la matière, un boulot considérable à abattre!